Le poids des plombs le choc des touches
Loin de moi l’envie de tout révolutionner ou même de faire passer mes confrères pêcheur travaillant dans la presse halieutique pour des gogos ou des bonimenteurs mais force ,et de constater que 80% des articles écrit sur le mort manié sont basé sur cette technique en plan d’eau ou en lac de grande profondeur ,de là a croire qu’il ni a que là que l’ont trouve des sandres ….. ! Pour ma part et comme beaucoup de pêcheur je pratique surtout en rivière voir même en fleuve ,et la plupart de mes clients s’alloue mes services ou me téléphone principalement pour combler une lacune lier au mort manié (vitesse d’exécution et la sensation ), pour la première ,de mon point de vue et surtout en rivière voir en fleuve ,découle la 2eme et vice et versa
1er point important avant toutes choses ,bien choisir son grammage de monture ,en rivière quelque soit le type de monture ,il vaut mieux dans un premier temps avoir une monture trop lourde que trop légère ,ce qui va non permettre de pêcher au fond même avec du courant ,trop légère ,elle vas se mettre a descendre avec le courrant et a la première animation vas s’envolé comme un cerf volant , pour retomber en planant et en reculant si la bannière est détendue ! si elle est tendue alors là bonjour pour retrouver le fond car le courrant vas soulever la monture qui vas progressivement se retrouver en surface (effet de cerf volant)
Lorsque je regarde mes collègues en action de pêche sur ma rivière préférée (la Loire )je ne peux m’empêcher de sourire , les poissons mort, volent dans l’air a plus de 50 m ,et dans l’eau les montures, font des bonds voir des glissades de plus de 2 m de long et monte a plus de 1 m de haut sur la phase final (la plus intéressante ),voir n’ont plus de contact avec le fond sur les 20 derniers mètres
Ils n’y sont pour rien ,et ne mettent en application ,que ce qu’ils ont lu dans les revues, a savoir chargé a 8 , 10 ou 15 gr ,lancer ,travailler et ainsi de suite ,mais on ne leur a pas expliqué qu’il fallait prendre en compte la profondeur , la vitesse du courant, et le diamètre de leur ligne, combien d’entre vous ,pêchant en rivière ou en fleuve ,change le grammage de leur monture suivant la configuration des postes et suivant la saison et le débit de sa rivière ?
Dans ma région ( la Touraine ) 5 cours d’eau , a différant débit coulent ,et bien sur ,sur chacun les grammages de mes montures ne sont pas les mêmes ,bien que certaines configurations se retrouve dans l’un ou l’autre ,il me faut adapter mes montures a la hauteur d’eau et a la vitesse du courant . Il est certain qu’une monture plombée pour la Loire dans les zones de courants entre les arches des ponts ou la hauteur d’eau peut atteindre 6 m et un débit 1000M3 seconde me permettra d’être très tactile, mais inadapté pour le court plus paisible du cher voir de l’Indre le poids serra un handicap au moment de la touche qui passera inaperçus
Mes grammages varient de 50 gr a 5 gr , il est certain que les premiers ne s’utilisent que sur certain secteur ,d’aucun me diront (50gr ) il est fou ,la canne ne supportera pas.
Je n’ai pas dit de lancer mais de pêcher avec 50 gr chose différente ,je n’ai pas dit 50 m ,je dit 10 a 15 m ,et j’ajoute qu’un poisson de 2 a 5 kg fait travailler la canne encore plus ,je n’ai pas dit non plus de faire connaître a votre monture les joies et le plaisir d’un tour a space montaine(pour ceux qui connaisse),alors 50gr a travailler en douceur , ne représente pas un gros risque pour le matériel, a condition d’avoir une canne adapté (mais cela est un autre problème ) 50 gr en plein courant n’a aucune incidence sur la prise en bouche de la monture par les sandres ,car ceux-ci sont postés derrière le moindre relief et bénéficient ainsi de l’abri du courant et ne consomme aucune énergie pour ce tenir en place , ils savent d’instinct que chaque coup de gueule doit être précis , chaque proies loupées les obligeras a dépenser de l’énergie qui ne serras peut être pas compenser lors d’un déplacement ou d’une poursuite pour récupérer cette proie , ainsi en plein courant la technique la plus adapté avec une monture chargée a 50gr pour la recherche des sandres, qui nous permettra de prospecter toute la coulée, la monture collée au fond en donnant l’impression a notre monture qu’il s’agit d’une proie emportée par le courant et que celui-ci n’aura plus qu’a ouvrir la gueule pour ce saisir de celle-ci , est la technique de la pêche au dé mouliné, les touches sont franches et puissantes, même sur des sujets de 30cm ,et là pas besoin de scinder la plombée 2/3-1/3. Comme je l’ai déjà dit la touche est franche et puissante le poisson ne chipote pas, le poids de la monture et intégré par le poisson comme faisant partie de la proie
Tous les stagiaires que j’ai formés a cette technique ont tous eu des difficultés a utiliser en dé mouliné les montures que je leurs proposai sur des grammages de 50 a 20gr sur la Loire,mais retrouvait leur marques avec des grammages de 12 a 5 gr en technique de récupération traditionnel aval amont, il est assez difficile de passer d’une technique de récupération a une technique ou il faut toujours avoir la ligne tendu et donner du fil a notre monture sans trop la soulever au risque de la voir décoller du fond et de réduire a néant le bénéfice de notre prospection
En condition de pêche je vais du plus grand(poids) au plus petit car dans mes secteurs je travail toujours les courants les plus rapide ou se trouve en général les fosses et j’allège mes montures pour prospecter les amorties et les culs de grève.
En règle générale j’utilise 50 gr en plein courant pour 2 m de fond , 20gr pour les grand lisse et en bordure de courant ,10 gr dans les ammortis et sur les culs de grèves en Loire sur des courants de 200 a 500 m3 secondes
Pour le cher et la vienne qui ont un débit inférieur a la Loire les grammages vont de 20gr en aval des barrages a 10gr voir 5 gr sur les lisses et les amortis .
Sur des rivières comme l’Indre ou le débit et très faible j’utilise des grammages de 3 a 8 gr
Sur ces grammages (15gr a 8gr ) là où les courrant sont très peu puissant et ou le poisson a le temps de cibler son attaque et d’évaluer le rapport volume /poids ,là où les attaques ne sont plus reflex mais ou la prise en gueule et consciente, là où tous les sens du poissons, lui permettent de déjouer le moindre piège sont en éveil ( surtout la partie tactile des lèvres ), je réparti la masse de mes montures 1/3 a l’intérieur 2/3 a l’extérieur j’ai ainsi des montures un peu plus planantes mais toujours avec la même masse ce qui me permet de toujours rester au fond et de déjouer des poissons tatillons qui dés qu’ils sentent trop de poids sur la partie avant de la proie la recrache occasionnant ainsi des tapes très discrètes et inférrables , Ont retrouve ainsi la monture marqué sur la partie postérieur par les canines des petits malins qui ont sus détecter un poids anormal de la proie qu’ils allaient avaler ,en procédant ainsi je contourne le problème en intégrant a la proie une partie du poids de la monture ,allégeant ainsi le poids a l’avant de la monture ce qui dans une certaine mesure me permet de déjouer la sensibilité des lèvres des sandres
Mais le poids de la monture n’ait rien si comme beaucoup de pêcheurs la gestuel est decousue, voir complètement erratique,
Voici quelques clefs à essayer cette année et à comparer avec vos techniques habituelles
ce ne sont pas des recettes miracles mais elles peuvent vous permettes de comprendre pourquoi certaine touches ont été loupée, et pourquoi sur certain secteur avec la même technique certain pêcheurs prennent du poisson, alors que d’autres multiplies les loupés ou les bredouilles ,je n’ai pas pris en compte la partie tactile inérante a chaque pêcheur car là tous le monde n’est pas logé a la même enseigne ,mais je vous donnerez de nouvelles clefs sur ce sujet dans un autre article ,en attendant préservez la ressource ne gardez pas toutes vos prises pensez a vos parties de pêche futures
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